LE SANG DE MICHI (précédé de négresse)

Marie et Karl, jeune couple en déclin,partagent leur quotidien entre misère sentimentale, pauvreté matérielle et étroitesse d’esprit. Leur mode de communication se résume à des clichés et de vieux proverbes éculés. Puis Karl apprend la soudaine grossesse de Marie. Dans Négresse, une femme invite son jeune amant à manger et à passer la nuit chez elle. Elle est séparée, mais non divorcée de son mari qui boit et a perdu son travail.

Théâtre Prospéro (Montréal) / 11 au 29 octobre 2016

TEXTE : Franz-Xaver Kroetz
TRADUCTION : Jean-Luc Denis, Marie-Elisabeth Morf, Danielle de Boeck, Tatjana Calpezjana et Calapez Pessoa.
MISE EN SCÈNE : Olivier Arteau
LUMIÈRES : Hugues Cailleres
DÉCORS : Claudelle Houde-Labrecque
VIDÉO : Marilyn Laflamme
CONCEPTION SONORE : Vincent Roy
DISTRIBUTION : Ariel Charest, Jean-Pierre Cloutier et Marc-Antoine Marceau

Avec le soutien de Première Ovation.

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Les trois interprètes [...] sont justes, chacun dans son rôle complexe, sans jamais paraître se complaire dans la violence sous-jacente. « À toué jours, y a du monde qui crèvent! », tirade lancée par un des comédiens, résume bien les intentions avouées de l’auteur de secouer son public.
— Gilles G. Lamontagne, Sors-tu
Le sang de Michi fait réfléchir à la condition humaine et laisse une impression forte, une fois la dernière scène jouée. D’ailleurs, lors de la première, il a fallu un certain temps avant les applaudissements. C’est là la démonstration de toute la force du texte, du jeu des acteurs et de la mise en scène. Un défi relevé avec brio et dont le spectateur ne ressort pas indemne.
— Roxanne Guérin, Mon Théâtre
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J’ai reçu cette production [...] comme un coup de poing au ralenti. [...] Vingt-cinq ans après l’Espace Go, on remercie le Théâtre Kata de nous offrir ce monde dénonciateur, cruel, mais sans complaisance.
— Marie-Christiane Hellot, Revue Jeu